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Fou amoureux

Fou amoureux.

Ça fait un moment que je subis ton silence.

Silence, si pesant, si blessant, qui tourne un pieu dans les plaies laissées par ton absence.

Il n’y a rien eu entre nous, à regret.

Si ce n’est des fous rires, des discours, des débats… des dialogues de sourds.

Car je ne te comprenais pas alors que je ne disais rien.

Tu l’ignorais à l’époque.

Je n’ai pas eu le courage de l’avouer.

J’ai joué au sage savant, mais mon temps imparti s’est écoulé.

J’aurais aimé tout reprendre !

Je voudrais tout recommencer !

J’aurais tant de trucs à te conter.

Tellement à te dire… À te répéter… Tellement de trucs pour lesquels me battre.

Pour mon corps, le plus simple, tu étais envoûtante.

Mon cœur ne battait pas la chamade à ta vue, il m’abandonnait.

Il s’enfuyait, le poltron, devant ton charme à couper le souffle.

Et pour mon esprit, il n’y a rien comme ton sourire, rien qui puisse comme lui, effacer mes soucis et laisser place à la paix. Intelligente et vive, tu me comprenais au-delà de mes mots.

Je me serais battu pour mon âme, qui s’exaltait près de toi, qui ne se préoccupait ni de ce monde, ni de personne, sinon de toi.

J’étais fou amoureux… plus fou qu’amoureux.

Je me serais battu pour toi !

J’aurais dû me faire pousser une paire et te l’avouer à l’époque.

Mais s’agit-il d’une “époque” ? D’une période révolue ? D’un souvenir voué à l’oubli ?

Je n’ai pas ces réponses !

J’ai l’avis d’autrui sur ces questions !

Je n’ai aucune objectivité, mais je n’en ai pas besoin… Je suis encore fou et amoureux, aussi fou qu’amoureux.

Amoureux de toi ou de ton souvenir ? Je l’ignore.

Mais fou de l’être encore.

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